5.20

	NED Bon Sauvage Inde.Rock. D'un Ichabod en Papier Tigre d'herbes sauvages... Foin.
	OKKERVIL RIVER I Am Very Far Inde.Folk.Rock. De deux épouvantails en une seule tête... Campagne.
	WRESTLING GANG BANG Wrestling Gang Band Inde.Rock. Gang bang en catch... Foire.
	OK Ok Inde.Rock. Les moutons noirs n'ont pas de maison... Prairies.
	HERMAN DUNE Strange Moosic Inde.Pop.Rock. Belles ballades en auto-radio... Cassette.
	IMPERIAL TIGER ORCHESTRA Mercato Jazz.Rock. La beauté des cultures sont parfois dans les contrées arides... Arrosoir.
	GANG GANG DANCE Eye Contact Expe.Electro.TripHop. Mélange spiralique aux consonances asiatiques... Botanique.
	AMON TOBIN Isam Expe.Electro.TripHop. Une autre langue du microcosme... Insectes.
	PREFUSE 73 The Only She Chapters Expe.Electro.HipHop. Fond sonore d'un entremet qui dort... Glaçons.

 
  5.11

	THE KILLS Blood Pressures Inde.Rock. Couple rock à coeur...Ping-Pong.
	BIG'N Spare The Horses Expe.Rock. Cheval à quatre têtes... Carnassier.
	JOSEPH LALLY Why Should I Get Used To It Inde.Pop.Rock. Compuctus Niferatus... Cursus.
	13 AND GOD Own Your Ghost Inde.Pop.Hip.Hop.  Pas de twist sans sucre...Limonade.
	LORD NEWBORN AND THE MAGIC SKULLS Lord Newborn and the Magic Skulls Expe.Jazz.Rock. Bidouillage d'invasion de corps... Frisson.
	CLUTCHY HOPKINS The Story Teller Expe.Electro.Jazz.  Cette énigme est un mystère... Secret.
	EXPLOSIONS IN THE SKY Take Care, Take Care, Take Care PostRock. Quand le désepoir se ralie à l'espoir... Bouquet.
	INGA LIJESTROM Black Cro Jane Expe.Shoegaze. Univers imaginaire aux paysages étranges... Fantôme.
	THE BERG SANS NIPPLE Build With Erosion Expe.Electro.TripHop.  Confiseries de sons…Bonbon.
	KOD9 AND THE SPACEAPE BlackSun Electro.Dub. Du soleil sous un ciel voilé...Brouillard.

    N° 511 - Fleurs

    Catégorie : Muguet

Mai des mots en points de Mai sage…

Acidulé, mai empoigne des mots dans sa cage à camisole en bandes rayées et s’ouvre sous les veines au monde la vaste porte qui nous enferme, nous pourris, nous empoisonne et nous meurtris. Allant venant dans une pièce en bandes rigoles et rigides d’un tapissier de blanc clouté de passages, à niveau d’une guitare étui, costard d’ange, carabe éthique, marchant, mallant, il n’existe pas dans ce milieu unique de vie sans voyage, d’îlot de gare sans train ni harnais de bagages. C’est un milieu inaturel sans action normative, de règles inhumaines attachées à un lit de hasard. Zinc de flibustier métal en écusson orné, monté d’un matelas en éventail et d’un édredon trempé, n’ayant vue unique que sur une seule fenêtre , barrée de grillages , à enfermer les oies dans un rectangle zébré, grillé d’un ciel azur.  De la seule lucarne à lorgner, le pied  judas cruel d’un œil de sourd sur un quai de mai sage imagé, défigurant à mettre pâle des bons hommes arrondis, globuleux, modules d’une figure pointant le nez à l’entrée des closes portes, dont la sonnette en sonnerie, bouton d’or appuyé,  henni d’un doigt de sons de cloches, de celui ou celle attendant que, d’alarmes insistées, volupté en magicienne contée, vienne ouvrir la porte des mai de mers et veiller.

Vague tsunamique innocente et assassine qui s’acharne sur le pauvre monde au destin de ces hommes qui, béats, observent et agrippent la claque de la nature submergée de sa pollution à en jamais finir, de son avidité, de sa richesse et de sa paresse. Le mai trop môme bat les rythmes d’une saccade de barricades en jerricanes, de feu de voies lacérées. Répartie d’une machine ferraille, friche folle lancée à vive. Va et vient allant toujours plus. Encore plus, c’est bon. Vas-y …Viens…Viens…Viens vite… Encore, encore plus vite… Encore… Jusqu’à gicler en pluies acides, fétides, graciées, graissées, grimaçantes et consternées de la saccadé rythmique, badaboum en quatre temps : Tic, Tac, Boum et puis… Pchiiit….

Mai jouit sans fausses joies dans ce monde qui débande en bites d’abrutis d’un phallus, phalange, rigide, à trop bander trop fort. De couilles remplies jusqu'à l’anus d’extases à croire que, jusqu’à l’accroitre toujours plus haute, toujours plus grande, toujours plus forte et de l’ériger en maitre régné, de glandes à glands sucrés, salés, sucés, jusqu'à la mort d’un sang, afflue un muscle de Thor. Les régiments de queues défilent toujours plus fortes au rang du blanc de blanc en head-skin, du noir de black en racine, de l’asiatique violet, nucléo-factice, et de ce peau rouge, indie, indien, indé nature qui, en troupeaux de bêtes imbéciles, se poussant râlant à se jeter sous un casque drôle de métisses, fais le choix du trou profond, puits plissé réglisse, verdâtre de pisses, chaos scatophiles en porte croix gammées, kamikazes extrémistes de tous veaux, morts gazéifiés ressortis en défilés de sorts, gris-gris de murs rigides en frontières de blockhaus forts.

Mois de gris profond d’un mai oracle, moral ocre, je hisse la lisse de ma laisse décapitante de ce qui mai lasse les gens. Gens de gentes lâchés, en pleine nature d’harmonies tranquillisantes, errantes, itinérantes, captivantes et heureuses…Comptants les coups : une, deux, trois… Dans une pièce ardente permanente d’un temps théâtre de sorte que, avant d’avoir poussé la porte de l’apothicaire Jules, à joindre des rimes, entre eux, les imbéciles, ressortent en guignols et fleurissent à aimer en mai… Tend de la musique...

 S'b.

 
  3.11

	RADIOHEAD The King of Limbs Inde.Pop.Rock. Plongé dans les limbes... Scaphandre.
	RAMONA FALLS Intuit Inde.Pop.  Quand un coeur se révolte... Nature.
	THE DO Both Ways Open Jaws Inde.Pop.Folk. De la couleur en eau vive... Fleurs.
	MAN MAN Rabbit Habits JazzExpé.Rock. Au théâtre des poissons... Hameçon.
	PA-TRI-CIA Pa-tri-cia (Ep) Inde.Garage.Rock. On emmerde pas la dame... Dépollution.
	HEALTH Get Color (Lp) Inde.Electro.Rock Bataille navale... Grand bain.
	SELAH SUE Selah Sue R'n'B.Soul. Eclat des vagues qui scintillent... Soleil.
	MORIARTY The Missing Room Folk. Caravelle d'une arche remplie de sons... Embarcation.
	ALELA DIANE Wild Divine Folk. Petit ruisseau deviendra grande... Rivière.

   N° 411 - Poisson

    Catégorie : Pêche

Avril décousu d’un fil accroché dans le dos du poisson de l' Ô…

Explosions d’un cœur pollen sur le dard d’une guêpière en ruche, la nature s’émerveille de ses couleurs printanières. Cybèle, en tenue de mariée, prêche la couronne des mois en fleurs. Marquée d'une pierre noire qui terrifie les esprits, elle se réveille, pas moins endormie, cocons de chrysalides en friches d’un jour premier pied de nez où le mensonge est permis.

Clowns alambiques, chefs de tributs, cavaliers éternels, carnavals, ritournelles s’illuminent sous les masques vasques comédies de la vie qui passe en premières fêtes oisives des beaux jours. Théâtres de poissons, où les voyageurs s’arrêtent et content leurs exploits divers de traversés des mers, épiques des héros bravés de conquêtes. On boit les sirènes des vagues de vingt mètres, des poissons qui volent au dessus de la trinquette et toutes autres hautes créatures qui nagent et plongent au plus profond des abimes.

Alors que je ne taquinais que le fluet au bord de la rivière, moi, pieux matelot de la digue de la Rosette, je pensais à mes aventures, combats de brochets. Carpes, truites, brèmes et autres hôtes de quelques beaux gardons, contre espadons, requins bleus des îles ou géantes baleines, ma pêche était bien dérisoire sur ma modeste barque en bois, cane à pêche en résine, démêlant les fils d’un moulinet débile accroché à la cime de la plus belle des hautes branches d’un chaine qui ne se plie pas. Sur cette rivière que le soleil scintille, accroché à mon destin, j’abandonnais tous ces efforts pour m'allonger et me laisser bercer par les vagues de la dame d'or. Elle est belle et ne conte pas d’aventure. Elle est douce et délicate. Elle pleure juste le goût des algues vertes, déchets et autres pollutions que l’homme n’arrête d’employer à laver. La vive fraiche est tarie d’éloges et, endormi dans ma barque, rivière à sec ou stagnante, elle ne me bercera bientôt plus et me chante… Mai fit toi..."

 S'b.

 
  3.11

	ARMS AND SLEEPERS Nostalgia For The Absolute Ambient.TripHop. Se laisser bercer dans les bras d' Orphée... Orphisme.
	TIMBER TIMBRE Timber Timbre Inde.Folk.Rock. Dans ma cabane auprès d'un bois... Feu Follet.
	PJ HARVEY Let England Shake Rock. Grande dame, plus qu'une princesse... Reine.
	PNEU Higway To Health Rock.MathRock. Trace de gommes jusqu'à l'éclatement du pneu... Burn.
	TERRAFORMER Terraformer Rock.MathRock.PostRock Aventures pionnières sur des planètes inexplorées... Science-Fiction.
	IO Materioptikon Alternatif.PostRock. Disparition du gris cosmos et du bleu de Byzance au profit du bleu récif et du noir Granit... Coupé.
	SEY HOLLO Growth PostRock. La solitude est une tempête de silence qui arrache toutes nos branches mortes... Elagage.
	MOGWAÏ Hardcore Will Never Die, But You Will PostRock. On dirait que la vie n'est qu'une immense dér ision... Danse de morts.
	TEPHRA Tempel Rock.Metal. Dieux de guerres sur champ de batailles... Antique.
	MONSTROPLANTES Les Monstroplantes contre Dr Larsen Electro.R'n'B.Soul. Du peuple de l'herbe aux racines... Chlorophylle.

  N° 311 - Carnaval

    Catégorie : Masque

 Planète rouge de colère, grondement de guerres, Mars attaque la fin de l’ hivers…

En attendant sa Vénus, Dieu seul bouclier de fer et lance à la main, les giboulées de grêles tombent. Figures marquées par des granulés qui fouettent les visages des mauvais jours, compte à rebours désamorcé pour un autre voyage sans détours. Dans cet émoi d’un mois qui grogne, grommèle et gronde, grenades explosives sous la camisole d’un brave qui s’immole, quelle est la règle qui couche le soleil sous un torrent de pluies ? Larmes des mères qui pleurent un fils, arrachement d’un cœur sur un fil de fer barbé de chairs, pour seulement porter en triomphe celui qui succombe au charme de la plus belle des Déesses. Amour et jalousie sont aussi pires que la haine et le désastre. Dieu de mois à se résoudre sous les foudres des plus grands, qu’il ne sera plus las à l’attendre. Règne sous les sombres jours, antiquité d’aventures, de celle qui ne fut que la plus belle de toujours. Celui qui avance à grand pas, écrase la petitesse des gens sur le champ de son passage. Il n’y a rien d’aigris de sourire sous la pluie, de chanter pour les morts, passagers d’un Styx pour la fuite d’un pays. La où tes fils s’entretuaient pour la Rome d’une botte,  Il n’y a rien de pire aujourd’hui que de rougir une colombe morte sous un temps toujours plus frêle, battements d’ailes pour une liberté, bien plus réelle. Guerrier crevé d’exubérance, fertilité de cultures que les braves gens dérangent, un monde à part révolutionne le révolu sonne, alors qu’un autre, plus riche, entasse et amasse un pétrole toujours plus noir d’une marée macabre et fructueuse : Business, pognon, conneries, mensonges et calomnies…. Alors toi au grand Dieu d’un mois qui passe, fière de semer les pousses des prochaines cultures dont tu es le roi, j’embrasse à tes pieds la richesse de tes hommes, te suppliant de porter au trône la révolte des victoires libres et pacifiques. Père de ta jeunesse, laisse couler au fond tous tes petits soldats de plomb pour une barbarie, Barbie tuerie en bombe plastique, toujours plus sexe et plus bandante : l’amour, l’amour, l’amour…

Rouge d’écailles, les très riches heures du Duc de Berry  passent et nous serons bientôt au bord de la rivière à taquiner le premier poisson. Nous serons arrivés au quatrième mois d’un fil où on l'honore particulièrement : ta promise, ta muse, ta maitresse, ton aventure, tu sais, Vénus, que le poète et moi t’envions sans nous découvrir…

 S'b.

 
  5.20

	AGNES OBEL Philharmonics Classique.Folk. Buée sur les fenêtres que les coeurs réchauffent... Coeurs chauds.
	PATRICK WATSON Just Another Ordinary Day Folk. Ballade dans les rêves du docteur Watson... Entrée.
	JAMES VINCENT MAC MORROW James Vincent Mac Morrow Folk. Ballade irelandaise pas comme d'habitude... Lutins
	ARLT La Langue Pop.Folk.FrenchTouch. La langue de chats des carpates... Cöpins !
	ERIK TRUFFAZ In Between Jazz. C'est du grand... Monsieur.
	MAZAD CAFE Mazad Café Jazz. Dans l'univers d' un Decoufflet... Des bulles.
	AMERICAN DOLLAR Live In Brooklyn PostRock.Ambient. Trans-Atlantique en solitaire... Sans escales.
	THE ANSION A Third Of Four Rooms PostRock.Ambient. Transparence électronique...Trans-Antarctique.