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Par goramy dans Göramy Sü le 1 Novembre 2011 à 02:00

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	THE BLACK KEYS Lonely Boy Rock. Mauvais garnements... Diablotins.
	Sadiques au plus haut point, les Black Keys nous lâchent quelques miettes bien rock : "lonely boy" qui sortira le 6 décembre sur leur prochain album. Les chiens se lèchent comme les loups et le Göramy se lèche les babines. On attend la suite...
	HANNI EL KHATIB Will The Guns Come Out Rock. Jeunesse décadante... Crâne.
	Tout aussi ironique et cynique que les Black Keys, Hanni El Khatib distribue du rock noir des pieds à la tête. Bricolage de sons sur une guitare triturée. Jeunesse gominée incurable dans un univers de ruines cinglantes, Effervescence aveugle d'une jeunesse rebelle, voir anarchique.
	RUMBLE IN RHODOS Signs Of Fervent Devotions Pop.Rock. Evolé renversée... Vampires.
	Quintet énergique sur des rythmes à la fois faciles et tout aussi efficaces accompagnés par une voix quasi sur aigue qui pourrait en énerver plus d'un. Au carrefour du post punk, de la pop et de la no wave, ces cinq jeunes gens font monter la pression et récolte sur leur passage quelques trophées qui les font connaitre.
	4 GUYS FROM THE FUTURE Under the New Morning Sun" Pop.Electro. Au delà du réel... X Files.
	Musique pop qui pourrait débarquer d'une autre planète et pourquoi pas du futur. Composition psychédélique sur fond d’expérimentations électroniques. Un son définitivement à part où sur chaque piste tout est réinventé. Différents Univers étranges qui mettent du carburant à la soucoupe volante de Roswell ou à la Doloréan de Marty Mc Fly.
	SLOW JOE AND THE GINGER ACCIDENT Sunny Side Up Blues.Rock. Bon sang de bois... Squelette.
	Un conte de fée qu'aurait pu être une légende à travers cette découverte, cette rencontre, cette amitié. Voilà comment pourrait monter en scène Slow Joe. Bluesman grillé par le soleil avec une pêche de vieux bonhomme. On écoute et on respect ce papy.
	ANE BRUN It All Starts With One Folk.Classique.Jazz. Deuil des nuits de sommeil... Louve.
	Comme une grande sœur de la musique folk, on peut se laisser séduire et se laisser aller dans les bras d' Ane Brun. Voie berçante des ombres musicales de la nuit. Mélancolie et douceur sur une poésie de sentiments. La chanteuse côtoie les sirènes d' Agnes Obel ou d' Anna Ternheim, celles pour qui nous avons beaucoup d'amour.
	ED WOOD JR Silence PostRock. Sur le chemin des routes perdues... Cris.
	La planète est plongée dans l'obscurité, et vous êtes tout seul sur une autoroute perdue. Ca pourrait être une séquence d' un film, d' une échappatoire violente, d' un cauchemar décapant, saccadé et brutal. Un album intitulé "Silence", comme pour nous dire de fermer nos gueules.
	RUSSIAN CIRCLES Empros PostRock. Dans les feuilles mortes... Rouge.
	On ne fait pas dans la douceur quand on défonce tout et si le mois de novembre est celui des contes qui font peurs, à l'écoute des russian circles, on pourrait imaginer un loup noir égorgé à l'orée du bois près d'un panier de confitures. Quand le noir se mélange au rouge. Quand on redevient sauvage à l'appel de la nature. Quand on porte des sweets troués à capuche en guise de chaperons.
	COLLAPSE UNDER THE EMPIRE Shoulders and Giants Electro.PostRock. Intempéries qui périssent... Monstres.
	Un cosmos spirituel beaucoup plus posé que la musique post rock habituelle. Mélange de sons qui nous enveloppent. Émergence d'une profondeur accrue d'une musique chargée d'humilité dans une ambiance fantasmagorique téléportante. C.U.T.E. vous plante un décor, on n'avez plus qu' à vous balader.
	HATE ROCK (HTRK) Work (Work, Work) Experimental.Electro.Noise. Entre lunes et éclipses... Marbre.
	On se laisse conquérir par la voie de la chanteuse balayée sur une musique électro-noise et c'est le tout qui nous transporte. Univers sombre de songes en fantômes. Visage de suées glaçantes. Obscurité la plus totale où aucune lumière ne pénètre. On s'accroche alors aux griffes des nuits tragédiennes les plus noires où l’encre coule sur les pages les plus lugubres.
	ANDREW BIRD Norman (Bof) Classique.Folk. Ecriture de notes en queue... Citrouille.
	A trouver refuge dans sa différence on peut commettre l'absurde, voir l'irréparable. Dans l'imagination en pleine effervescence d'un adolescent, le sujet peut vite se transformer en une comédie dramatique riche en sentiments. Voilà le résumé du film sur lequel s'est penché Andrew Bird qui, apparenté aux mêmes teintes, s'initie depuis peu aux bandes sons des salles obscures.
	GOLDMUND All Will Prosper Classique. A pas de velours... Fantôme.
	Inspiré sans doute par l'œuvre d'Hermann Hesse : "Goldmund et Narcisse" qui développe les divergences de deux personnages sur les réflexions philosophiques et spirituelles de la conception de la vie . Sur des notes composées, "All Will Prosper" conclu que pour toutes nos propres réponses fragiles la musique s'accorde à dire que tout ira bien.

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	N° 124 - Traditions Noël à tous prix