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Saison
Novembre, neuves portes dans les nuits de des cendres qui durent...
Si le ton de mon poisson qui se pêche dans les eaux fraiches d'automne, est le mois qui court au milieu des rivières où coulent les cerfs emboisés dans les nuits profondes d'un mois sans fond , alors, au bout de ces chemins qui roulent, remplis de mousses, de lierres et d' épines aux ronces écartelées, il neige ...
Novembre n'est pas vendre le soir d'un changement de cloche d'hivers. Novembre reste en automne, des feuilles mortes aux bonds bonbons des bons blonds petits diables écervelés, arpentants les rues avec leurs amis fantômes, têtes de citrouilles oranges, rouges, rigolotes, décapitées sur des bombes, pompes, tombes creusées en trombes, bonnes soeurs de parchemins semés, gris, marrons de foires humides et glacés, cris en termes familiers un air remontant jusqu' à la glotte...
Au bout de cet hameçon chaussé funeste, le ton est donné pour le son de mon poisson qui nage dans les eaux ruisselantes, remontant le fond, se délaissant porter par le courant, rebondissant, descendant à la surface, sortant de l'eau, pêché, il se fera bouffer à la noyée de voyelles, fin des cendres...Tu me suis ? Hallo-ween ?..
S'b.